
Quelle est la place pour l'homme dans la question de l'avortement ?
Bonjour, J'avoue être pour le moins réservé au sujet de votre réponse sur l'avortement, où "Zoubida" se demandait si Dieu préférait la femme à l'enfant. A vous lire la femme qui ne pourrait pas aimer / élever son futur enfant aurait le droit, ou une excuse, pour avorter. En effet, l'enfant, n'étant pas aimé de sa mère, ou encore pire (pense-t-on), mal élevé, serait, prévoit-on, malheureux toute sa vie... et patati, et patata. Donc il vaut mieux qu'il ne naisse pas tout le monde le comprendra. Je sais bien que en protestancie chacun peut avoir son opinion, mais je m'étonne que l'on puisse considérer votre réponse comme autre chose qu'une erreur ; heureusement, les protestants ont, me semble-t-il, parfaitement le droit, et même le devoir, de faire des erreurs. Dans nos sociétés l'avortement est dans la grande majorité des cas une simple question de confort, de la part de personnes qui croient pouvoir aimer selon leurs dispositions d'esprit. Cela ne me semble pas conforme aux pratiques c
es,
de quelques façons dont on les aborde.
Mais je précise que je suis pour donner une entière liberté à la femme sur cette
question. Comme on dit au culte, "Ne fais pas de ta liberté un prétexte pour
te croire comme un Dieu" (de mémoire). Ici, je ne me sens pas capable de dire
à une femme ce qu'elle doit faire, c'est tout.
Le sujet de la mère qui n'aime pas son enfant est un sujet très difficile ;
je n'ai pas la réponse. Alors je me permets de relancer votre sagacité, en vous
posant d'autres questions que voici.
Dieu ayant donné à la femme la faculté de faire des enfants, et pas à l'homme,
pensez-vous qu'il veuille nous dire quelque chose par là, que l'homme ne saurait
comprendre ?
Dieu aime et la femme et l'enfant, dites-vous (seul passage juste de votre réponse).
Quelle est la place de l'amour de l'homme pour sa femme, de l'homme pour son
enfant, de la femme pour l'homme, etc ? Et celle de la société ? Ces amours
sont-ils en rapport avec l'amour de Dieu ? Comment l'amour de Dieu se concrétise-
t-il ? Et, si personne ne le voit se concrétiser, qu'est ce que cela signifie
?
Mes prières vous accompagnent dans votre recherche des réponses...
J'entends dans vos questions le besoin de savoir le rôle de l'homme dans le
choix d'avorter ou pas.
La Genèse parle d’Adam qui a connu Ÿ Eve. Ce mot est beau, car faire l’amour
est un très grand geste de confiance et d’intimité entre deux personnes. Le
plaisir qu’un couple peut partager est un cadeau que Dieu nous a donné. L'acte
comprend aussi une responsabilité, car il peut être le départ d’une vie.
Un couple qui va bien, va-t-il se poser la question d'avorter ?
Pour moi, le besoin du choix d'avorter est indice d'un malaise; je crois qu’en
général notre société banalise ce cadeau, cette relation, cette responsabilité.
En tant que chrétiens, c'est notre devoir de rappeler ce fondement.
Mais c'est aussi notre devoir en tant que chrétiens de manifester notre confiance
dans l'amour de Dieu qui vaut aussi pour quiconque se trompe de chemin. Combien
de fois dans le Nouveau Testament Jésus nous montre que le pardon de Dieu est
possible à tout moment, pour tout le monde ?
J’espère que Son amour se concrétise au travers des gestes de soutien et de
non jugement que nous, les chrétiens, pouvons porter à ceux qui se sentent abattus,
surtout par le jugement des autres. Vous l'avez si bien dit vous-même; il nous
est permis de nous tromper. C’est après tout à ceux qui vont mal que Jésus est
venu apporter son message, et non pas à ceux qui vont bien.
de quelques façons dont on les aborde.
Mais je précise que je suis pour donner une entière liberté à la femme sur cette
question. Comme on dit au culte, "Ne fais pas de ta liberté un prétexte pour
te croire comme un Dieu" (de mémoire). Ici, je ne me sens pas capable de dire
à une femme ce qu'elle doit faire, c'est tout.
Le sujet de la mère qui n'aime pas son enfant est un sujet très difficile ;
je n'ai pas la réponse. Alors je me permets de relancer votre sagacité, en vous
posant d'autres questions que voici.
Dieu ayant donné à la femme la faculté de faire des enfants, et pas à l'homme,
pensez-vous qu'il veuille nous dire quelque chose par là, que l'homme ne saurait
comprendre ?
Dieu aime et la femme et l'enfant, dites-vous (seul passage juste de votre réponse).
Quelle est la place de l'amour de l'homme pour sa femme, de l'homme pour son
enfant, de la femme pour l'homme, etc ? Et celle de la société ? Ces amours
sont-ils en rapport avec l'amour de Dieu ? Comment l'amour de Dieu se concrétise-
t-il ? Et, si personne ne le voit se concrétiser, qu'est ce que cela signifie
?
Mes prières vous accompagnent dans votre recherche des réponses...
J'entends dans vos questions le besoin de savoir le rôle de l'homme dans le
choix d'avorter ou pas.
La Genèse parle d’Adam qui a connu Ÿ Eve. Ce mot est beau, car faire l’amour
est un très grand geste de confiance et d’intimité entre deux personnes. Le
plaisir qu’un couple peut partager est un cadeau que Dieu nous a donné. L'acte
comprend aussi une responsabilité, car il peut être le départ d’une vie.
Un couple qui va bien, va-t-il se poser la question d'avorter ?
Pour moi, le besoin du choix d'avorter est indice d'un malaise; je crois qu’en
général notre société banalise ce cadeau, cette relation, cette responsabilité.
En tant que chrétiens, c'est notre devoir de rappeler ce fondement.
Mais c'est aussi notre devoir en tant que chrétiens de manifester notre confiance
dans l'amour de Dieu qui vaut aussi pour quiconque se trompe de chemin. Combien
de fois dans le Nouveau Testament Jésus nous montre que le pardon de Dieu est
possible à tout moment, pour tout le monde ?
J’espère que Son amour se concrétise au travers des gestes de soutien et de
non jugement que nous, les chrétiens, pouvons porter à ceux qui se sentent abattus,
surtout par le jugement des autres. Vous l'avez si bien dit vous-même; il nous
est permis de nous tromper. C’est après tout à ceux qui vont mal que Jésus est
venu apporter son message, et non pas à ceux qui vont bien.

