Symbole? symbole! sommes-nous sérieux?
Monsieur Gardiol garde de manière inébranlable sa foi dans un "tout Autre", qui malgré tous les drames "nous accompagne etc". Nous aime sans doute. C'est bien joli ; ça rassure comme quand un enfant câline son ourson, mais ça veut dire quoi ? quel tout Autre ? qui nous accompagne comment ? Parlons un peu de manière sérieuse. Tout cela est trop facile. Avoir toujours raison sans se remettre en question. Et la compassion pour les morts vous honore, mais cela excuse-t-il de tenir des propos théologiques inacceptables ? Pourquoi avoir peur de dire que tout cela est symbolique, uniquement symbolique ? Vous risquez de perdre votre job, peut-être ?
>Qu'est-ce qui est inacceptable? CES propos théologiques LA? Ou TOUT propos théologique?
Ou voudriez-vous avoir toujours raison et désirez-vous refuser à d'autres la
libre pensée que vous me semblez demander pour vous?
Reste la question du "symbole" dans les propos théologiques. Il y a plusieurs
malentendus autour de ce mot et de ses dérivés.
D'abord il y a un malentendu courant: symbolique est compris comme léger, vide
de sens, sans incidence sur la vie. Cela s'opposerait à vrai, sérieux, effectif,
réel. J'aimerais rappeler que le mot désigne d'abord une moitié de poterie que
le capitaine du bateau emportait. A destination, il la remettait en présence
de la partie manquante que détenait grâce au courrier par voie de terre le légitime
propriétaire de la cargaison du navire. Un symbole est donc quelque chose qui
réunit deux personnes et indique la vérité de leur parole. Le contraire du symbole,
c'est le diable (=celui qui divise).
ALors en théologie, "Dieu", "Christ", etc sont des symboles qui nous réunissent
à une réalité, mieux à une vérité qui nous serait inaccessible autrement. Alors
d'accord, "tout cela ce sont des symboles". Mais uniquement dans le sens que
j'essaye d'indiquer ci-dessus.
Ou voudriez-vous avoir toujours raison et désirez-vous refuser à d'autres la
libre pensée que vous me semblez demander pour vous?
Reste la question du "symbole" dans les propos théologiques. Il y a plusieurs
malentendus autour de ce mot et de ses dérivés.
D'abord il y a un malentendu courant: symbolique est compris comme léger, vide
de sens, sans incidence sur la vie. Cela s'opposerait à vrai, sérieux, effectif,
réel. J'aimerais rappeler que le mot désigne d'abord une moitié de poterie que
le capitaine du bateau emportait. A destination, il la remettait en présence
de la partie manquante que détenait grâce au courrier par voie de terre le légitime
propriétaire de la cargaison du navire. Un symbole est donc quelque chose qui
réunit deux personnes et indique la vérité de leur parole. Le contraire du symbole,
c'est le diable (=celui qui divise).
ALors en théologie, "Dieu", "Christ", etc sont des symboles qui nous réunissent
à une réalité, mieux à une vérité qui nous serait inaccessible autrement. Alors
d'accord, "tout cela ce sont des symboles". Mais uniquement dans le sens que
j'essaye d'indiquer ci-dessus.