Rien ne peut-il surgir du "monde"?
Je remercie Cédric Juvet pour avoir répondu à mes propos un peu acides ("Dieu, un bon filon pour les pasteurs..."). Sans vouloir m'imposer, je souhaiterais juste rebondir sur l'extrait de votre réponse qui dit : "... Et vous, qu'elle est la question vitale que vous érigez en absolu ? La recherche du bonheur ? Mais c'est quelque chose d'interne au monde. Et c'est justement de cet aspect interne au monde que naissent les fanatismes et les désespoirs." Je trouve que cela est une vision glaçante et sinistre de l'Humanité ! De ce que vous appelez "l'aspect interne au monde", c'est à dire de la vie des hommes dans la société sans référence à aucune divinité, pensez-vous que jamais ne peuvent surgir des fulgurances de courage, de générosité, de passion, des engagements admirables dans la recherche scientifique et dans les chemins de paix, des progrès dans les droits des plus faibles, dans la lutte pour améliorer le quotidien des hommes qui souffrent, des consécrations à un art ou à une dis
sportive, des étincelles de créativité
et d'invention ?
Je n'aurais qu'un seul mot: Oui! Bien des choses peuvent surgir!
Que je développe (déformation professionnelle!?)ainsi:
j'aime la vie et le monde. J'aimes les êtres humains -même si parfois ils m'agacent-
je crois à leur grandeur, comme à leur petitesse. Je me réjouis des actes merveilleux
et des élans extraordinaires qui naissent dans le monde.
Cependant, l'absence de référence à une divinité ne suffit pas à éliminer la
question de l'absolu. Elle se pose de façon intrinsèque à la condition humaine
et peut recevoir des réponses intra mondaines. Le risque est que lorsque que
quelque chose de cet ordre devient absolu, les dérapages sont à la porte.
Seule une référence "objective", c'est à dire posée à distance du monde, en
dehors de ce à quoi elle est censée répondre, évite ces pièges que je dénonçais.
Refuser cette question (notez que je ne parle pas de réponse!) n'empêche aucunement
la grandeur et les "fulgurances de courage, de générosité, etc." Je dis simplement
que pour moi, cette Question Ultime est vitale.
et d'invention ?
Je n'aurais qu'un seul mot: Oui! Bien des choses peuvent surgir!
Que je développe (déformation professionnelle!?)ainsi:
j'aime la vie et le monde. J'aimes les êtres humains -même si parfois ils m'agacent-
je crois à leur grandeur, comme à leur petitesse. Je me réjouis des actes merveilleux
et des élans extraordinaires qui naissent dans le monde.
Cependant, l'absence de référence à une divinité ne suffit pas à éliminer la
question de l'absolu. Elle se pose de façon intrinsèque à la condition humaine
et peut recevoir des réponses intra mondaines. Le risque est que lorsque que
quelque chose de cet ordre devient absolu, les dérapages sont à la porte.
Seule une référence "objective", c'est à dire posée à distance du monde, en
dehors de ce à quoi elle est censée répondre, évite ces pièges que je dénonçais.
Refuser cette question (notez que je ne parle pas de réponse!) n'empêche aucunement
la grandeur et les "fulgurances de courage, de générosité, etc." Je dis simplement
que pour moi, cette Question Ultime est vitale.