
Les oeuvres dans le protestantisme : encouragement à la passivité ?
Dans la réponse de JD Kraege à Tabarnak ("protestantisme, catholicisme"), il est dit : "les oeuvres de l'homme viennent s'ajouter à la grâce de Dieu en catholicisme. Le protestantisme ne peut l'accepter". Monsieur Kraege, sur qui le raz-de-marée d'Asie semble avoir glissé sans lui remuer un cheveu, récidive dans son mépris de toute action humaine, dans son refus obstiné de toute valeur à l'engagement de l'homme dans la recherche, dans la création, dans l'acte généreux individuel et collectif. Pour monsieur Kraege, l'homme doit rester un petit enfant passif, qui ne fait qu'agiter ses petites mains de manière dérisoire quand il prétend faire des ?uvres. Il faut dire que quand Dieu agit, ça a plus d'ampleur, on l'a vu ! La vision de l'homme qu'a JDK donne froid dans le dos ; il répond à certaines questions destabilisantes et embarrassantes par une langue de bois tranquille, imperturbable, inébranlable, monolithique. Etes-vous un homme, monsieur Kraege, ou une machine ?
br>Je dois avouer, en vous lisant, que je ne vois pas bien le lien entre le raz-de-marée
de l'Asie et la réponse de JD Kraege. Je ne pense pas qu'il n'ait jamais été
question, pour lui, de remettre en cause la valeur de l'action humaine, de la
solidarité et de l'entraide, surtout dans des moments comme celui que nous vivons
actuellement. Ce dont il parlait portait sur la différence entre la théologie
protestante et catholique quant à la question de la justification... pour ne
pas tomber dans la langue de bois que vous dénoncez, essayons de traduire ça en
français !
Pour les protestants, Dieu nous aime et nous prend avec lui, d'abord, en premier,
quoi que nous ayions fait, ou pas fait. Même le dernier des s... est aimé de
Dieu, et ce n'est pas ce qu'il aura fait ou pas fait qui lui donnera plus de
mérite à recevoir cet amour. En nous donnant son amour, Dieu nous invite à changer
notre vie. Il ne nous donne pas cet amour pour que nous continuions à agir n'importe
comment, mais pour que nous en vivions comme d'une source à laquelle nous pouvons
puiser pour un comportement nouveau, créatif, généreux, engagé, comme vous le disiez.
Je pense que c'est cela que JD Kraege voulait dire dans sa réponse : les oeuvres
de l'homme ne lui donnent aucun mérite supplémentaire dans la capacité à recevoir
ou non la libération offerte par l'Evangile; elles doivent être la conséquence
naturelle et enthousiaste d'un appel radical à l'amour et à l'engagement. Un
tel appel ne peut être entendu passivement, au contraire : il en appelle à la
responsabilité et à la solidarité, il exige des réponses d'adultes, par exemple
face à une catastrophe qui nous bouleverse et nous révolte.
de l'Asie et la réponse de JD Kraege. Je ne pense pas qu'il n'ait jamais été
question, pour lui, de remettre en cause la valeur de l'action humaine, de la
solidarité et de l'entraide, surtout dans des moments comme celui que nous vivons
actuellement. Ce dont il parlait portait sur la différence entre la théologie
protestante et catholique quant à la question de la justification... pour ne
pas tomber dans la langue de bois que vous dénoncez, essayons de traduire ça en
français !
Pour les protestants, Dieu nous aime et nous prend avec lui, d'abord, en premier,
quoi que nous ayions fait, ou pas fait. Même le dernier des s... est aimé de
Dieu, et ce n'est pas ce qu'il aura fait ou pas fait qui lui donnera plus de
mérite à recevoir cet amour. En nous donnant son amour, Dieu nous invite à changer
notre vie. Il ne nous donne pas cet amour pour que nous continuions à agir n'importe
comment, mais pour que nous en vivions comme d'une source à laquelle nous pouvons
puiser pour un comportement nouveau, créatif, généreux, engagé, comme vous le disiez.
Je pense que c'est cela que JD Kraege voulait dire dans sa réponse : les oeuvres
de l'homme ne lui donnent aucun mérite supplémentaire dans la capacité à recevoir
ou non la libération offerte par l'Evangile; elles doivent être la conséquence
naturelle et enthousiaste d'un appel radical à l'amour et à l'engagement. Un
tel appel ne peut être entendu passivement, au contraire : il en appelle à la
responsabilité et à la solidarité, il exige des réponses d'adultes, par exemple
face à une catastrophe qui nous bouleverse et nous révolte.

