
Une douleur de mon passé me noie. Dieu va-t-il répondre ? Dois-je renoncer ?
renoncer à la foi... une douleur qui emplit mon passé s'est révélée. je ne sais plus comment y faire face. autant le dire. je n'y fais plus face. je suis brisée. je n'envisage pas le suicide, pas du tout. mais je crie à Dieu, chaque jour. chaque jour vider mon coeur pour qu'il se remplisse à nouveau du poids des amertumes. et rien ne change. pourtant je lis ses promesses. pourtant j'y crois. mais je n'ai pas moins mal. mais je ne me sens pas moins seule. mais la paix ne me suffit pas. on me guide, on me brinquebale d'un avis à un autre, d'une prière de guérison à un discours sur la foi aveugle que je devrais avoir. moi je ne l'ai pas cette foi. cette maniere de m'auto convaincre sans douter. je crois sincèrement que Dieu est là et qu'il est concerné par ma souffrance. là où ca bloque, là où je me demande, c'est s'il peut y faire quelque chose. parce que sans son esprit, sans sa paix, je ne pourrai plus avancer. je ne pourrai plus etre à la hauteur de ses exigences d'amour et de respec
laisserai
envahir par la haine et la rancoeur.
et je me sens me noyer. lentement. et je le regarde. et je me demande. y'at-il
un seul espoir qu'il fasse quelque chose? ou puis-je continuer ma route sans
lui. en sachant que je l'aime, en sachant qu'il me regarde, en sachant que je
le rejoindrai apres ma mort. mais sans pouvoir vivre la vie à laquelle il m'appelle.
en me resignant. en renoncant à la guérison.
est ce qu'il n'est que ca, Dieu?
Bonjour à vous, de tout coeur. Votre appel me touche, je suis bouleversée, aussi
par le courage que je sens dans vos paroles. Vous sentez que vous ne pouvez
plus faire face - pourtant vous ne renoncez pas, vous criez. Même si pour le
moment rien ne change. Il y a ce courage en vous, et il ne vous lâche pas, et vous
ne le lâchez pas non plus. Chapeau.
Mais si rien ne change, si l'amertume refait le plein chaque jour, c'est cette
noyade lente. Cette lente course contre la montre : tiendrez-vous jusqu'à ce
que quelque chose change, jusqu'à ce que Dieu montre qu'il est là, qu'il sait
votre peine, qu'il est concerné par ce qui vous est arrivé et par votre lutte
pour y survivre ? Combien de temps ?? En attendant qu'il se manifeste de façon
à ce que vous puissiez le repérer, à quoi vous accrocher ?
Non, pas à une foi aveugle. Vous avez les yeux ouverts, ne les refermez pas.
Une douleur s'est révélée, vous êtes en train d'y faire face. Seule ? En vous
lisant, je pressens que Dieu est tout près. Dans la noyade. Il nage avec vous,
à contre-courant, il résiste avec vous contre la résignation, contre l'invasion
de rancoeur. Vous ne le voyez pas, la souffrance est trop forte. Vous êtes brisée,
écartelée entre les promesses auxquelles vous croyez sans lâcher, et la souffrance
qui semble anéantir les promesses. Vous avez le sentiment qu'il n'y a pas d'autre
issue que continuer la route sans lui, s'il ne fait pas quelque chose. Je crois
qu'il est tout près sur cette route où vous vous sentez brisée et seule.
Ne mettez pas la barre trop haut, ce n'est pas le moment d'être à la hauteur
de ses exigences d'amour, c'est lui qui est à niveau de ce que vous avez à supporter.
"Je serai avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde". Et vous, vous
êtes à la hauteur, vous résistez, avec lucidité, sans aveuglement. Même si la paix
n'est pas là.
En attendant que vous puissiez repérer Dieu à l'oeuvre, en attendant de savoir
si vraiment il fait quelque chose, il faut que vous puissiez continuer de crier,
mais il faut qu'un témoin vous entende. Quelqu'un-e qui puisse écouter votre
peine, quelqu'un-e à qui parler de cette douleur qui s'est révélée et vous submerge...
Quelqu'un-e qui entende votre cri, qui puisse y réagir, afin que vous sentiez
que vous ne criez pas dans le vide.
En attendant Dieu. En attendant quelque chose qui vous permettra de le repérer,
en attendant qu'il vous rejoigne de façon que vous puissiez percevoir qu'il
ne renonce pas à vous.
envahir par la haine et la rancoeur.
et je me sens me noyer. lentement. et je le regarde. et je me demande. y'at-il
un seul espoir qu'il fasse quelque chose? ou puis-je continuer ma route sans
lui. en sachant que je l'aime, en sachant qu'il me regarde, en sachant que je
le rejoindrai apres ma mort. mais sans pouvoir vivre la vie à laquelle il m'appelle.
en me resignant. en renoncant à la guérison.
est ce qu'il n'est que ca, Dieu?
Bonjour à vous, de tout coeur. Votre appel me touche, je suis bouleversée, aussi
par le courage que je sens dans vos paroles. Vous sentez que vous ne pouvez
plus faire face - pourtant vous ne renoncez pas, vous criez. Même si pour le
moment rien ne change. Il y a ce courage en vous, et il ne vous lâche pas, et vous
ne le lâchez pas non plus. Chapeau.
Mais si rien ne change, si l'amertume refait le plein chaque jour, c'est cette
noyade lente. Cette lente course contre la montre : tiendrez-vous jusqu'à ce
que quelque chose change, jusqu'à ce que Dieu montre qu'il est là, qu'il sait
votre peine, qu'il est concerné par ce qui vous est arrivé et par votre lutte
pour y survivre ? Combien de temps ?? En attendant qu'il se manifeste de façon
à ce que vous puissiez le repérer, à quoi vous accrocher ?
Non, pas à une foi aveugle. Vous avez les yeux ouverts, ne les refermez pas.
Une douleur s'est révélée, vous êtes en train d'y faire face. Seule ? En vous
lisant, je pressens que Dieu est tout près. Dans la noyade. Il nage avec vous,
à contre-courant, il résiste avec vous contre la résignation, contre l'invasion
de rancoeur. Vous ne le voyez pas, la souffrance est trop forte. Vous êtes brisée,
écartelée entre les promesses auxquelles vous croyez sans lâcher, et la souffrance
qui semble anéantir les promesses. Vous avez le sentiment qu'il n'y a pas d'autre
issue que continuer la route sans lui, s'il ne fait pas quelque chose. Je crois
qu'il est tout près sur cette route où vous vous sentez brisée et seule.
Ne mettez pas la barre trop haut, ce n'est pas le moment d'être à la hauteur
de ses exigences d'amour, c'est lui qui est à niveau de ce que vous avez à supporter.
"Je serai avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde". Et vous, vous
êtes à la hauteur, vous résistez, avec lucidité, sans aveuglement. Même si la paix
n'est pas là.
En attendant que vous puissiez repérer Dieu à l'oeuvre, en attendant de savoir
si vraiment il fait quelque chose, il faut que vous puissiez continuer de crier,
mais il faut qu'un témoin vous entende. Quelqu'un-e qui puisse écouter votre
peine, quelqu'un-e à qui parler de cette douleur qui s'est révélée et vous submerge...
Quelqu'un-e qui entende votre cri, qui puisse y réagir, afin que vous sentiez
que vous ne criez pas dans le vide.
En attendant Dieu. En attendant quelque chose qui vous permettra de le repérer,
en attendant qu'il vous rejoigne de façon que vous puissiez percevoir qu'il
ne renonce pas à vous.

