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Spiritualité et prière

L'émotionnel et/ou l'intellectuel ?

Par
Réponse de
La question de Mina sur la grâce me pose problème : en effet, faut-il opposer systématiquement l'émotionnel à l'intellectuel ? Ce n'est pas parce qu'on n'est pas tout vibrant qu'on est desséché. On peut avoir la foi sans émotion particulière mais sans grandes idées non plus. Dieu ne s'adapte-t-il pas à chaque individu, lui parlant dans un langage et une culture qu'il peut comprendre. ? Dieu ne se consomme pas, que ce soit en émotion ou en idées.
Enfin quelqu'un qui remet un tant soit peu les pendules à l'heure! Merci pour
l'ensemble de votre réflexion! Permettez que je renforce ce que vous dites de
l'opposition systématique entre l'émotionnel et l'intellectuel. Elle est à la
mode, ce qui fait que plus personne ne s'interroge à son sujet. Il est vrai qu'un
intellectualisme sans prise en compte de l'existence est à proscire. Mais faut-il
pour autant sombrer dans l'esclavage à l'égard de ses émotions, sentiments et
autres "émergences tripales" ? Car si nous avons été dotés d'une raison par le
créateur, n'est-ce pas aussi pour que nous puissions prendre distance à l'égard
de ces émotions qui nous submerge et de pouvoir non pas les annihiler, mais
leur donner leur juste place ?