
Qui sont les unitariens ?
Bonjour, je viens de lire dans un quotidien romand un article intitulé "l'Eglise vaudoise se heurte à la Trinité". A ce propos, 2 textes sont cités : un, tiré de "Bonne Nouvelle" et l'autre est la décision d'un débat du Synode vaudois du mois d'avril. Je n'habite pas le canton de Vaud et j'aimerai bien pouvoir en prendre connaissance. Où puis-je m'adresser ? Quel site consulter ? Dans ce même article, il est aussi question "de la résurgence du courant unitarien", qu'est-ce que le courant unitarien ? Merci pour vos réponses et votre disponibilité.
Bonne Nouvelle ne se trouve pas sur Internet. Je suppose que ce qui a été cité
de ce journal, c'est une lettre de lectrice s'insurgeant contre le fait que
le Symbole dit des Apôtres et la Trinité au sens des Grands Conciles des IVe-Ve
siècles ne soient pas une norme pour l'appartenance à l'Eglise Evangélique Réformée
du Canton de Vaud. Cela rejoint effectivement un débat qui a eu lieu au Synode
de cette Eglise début avril à propos de la réécriture de ses Principe Constitutifs.
L'ancienne et la nouvelle version de ceux-là se trouvent sur www.protestant.ch/eerv.
En bas de cette page à droite, vous avez un lieu bien caché vous renvoyant à
ces principes qui ne sont pas une confession de foi, mais décrivent les grandes
lignes de la mission que se donne l'EERV.
Le débat a été assez animé au Synode, car certains pasteurs représentatifs de
laïcs assez nombreux dans le Canton de Vaud ne peuvent accepter qu'on leur demande
de croire à la Trinité telle que définie par les Concile de NIcée-Constantinople
en particulier. Parmi eux, il y a quelques "unitariens". C'est là un mouvement bien représenté
dans le protestantisme de certaines contrées comme la Hongrie ou les Etats-Unis,
mais également présent en Suisse romande et en France. Il affirme l'unicité
absolue de Dieu et refuse donc de parler de trois personnes en Dieu.
Mais le grand problème sous-jacent à tout cela - comme du reste aux Conciles
cités ci-dessus - c'est la question de la divinité du Fils, de Jésus. Est-il
un grand homme, un grand inspiré et à ce titre le fils le plus accompli de Dieu
nous incitant à devenir à notre tour de vrais fils et filles de Dieu. Ou est-il Dieu
le Fils, une personne de la Trinité devenue vraiment homme pour nous sauver.
Y a-t-il eu incarnation de Dieu ou même seulement de sa Parole ou Jésus a-t-il
reçu la parole de Dieu comme d'autres prophètes, inspirés, sages l'ont reçue? Le
christianisme est-il dès lors la seule vraie religion voire la plus éminente
de toutes ou est-il seulement une religion parmi d'autres? C'est ce genre de
questions qu'il y a là-derrière.
Afin de ne personne exclure de l'EERV, le Synode a finalement décidé de citer
un texte parlant de "la grâce du seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la
communion de l'Esprit saint" et se trouvant à la fin de la seconde épître de
Paul aux Corinthiens (13,13). C'est là une solution de compromis. Ceux qui tiennent
à la Trinité peuvent l'y voir dans cette formule. Ceux qui al refusent ne l'y
voient pas - avec à mon sens raison, si c'est la Trinité des Grand Conciles.
L'inconvénient, c'est que pas grand monde sait ce qu'est la grâce ou ce que recouvre
la communion de l'Esprit... Une bonne occasion pour y réfléchir en Eglise...
de ce journal, c'est une lettre de lectrice s'insurgeant contre le fait que
le Symbole dit des Apôtres et la Trinité au sens des Grands Conciles des IVe-Ve
siècles ne soient pas une norme pour l'appartenance à l'Eglise Evangélique Réformée
du Canton de Vaud. Cela rejoint effectivement un débat qui a eu lieu au Synode
de cette Eglise début avril à propos de la réécriture de ses Principe Constitutifs.
L'ancienne et la nouvelle version de ceux-là se trouvent sur www.protestant.ch/eerv.
En bas de cette page à droite, vous avez un lieu bien caché vous renvoyant à
ces principes qui ne sont pas une confession de foi, mais décrivent les grandes
lignes de la mission que se donne l'EERV.
Le débat a été assez animé au Synode, car certains pasteurs représentatifs de
laïcs assez nombreux dans le Canton de Vaud ne peuvent accepter qu'on leur demande
de croire à la Trinité telle que définie par les Concile de NIcée-Constantinople
en particulier. Parmi eux, il y a quelques "unitariens". C'est là un mouvement bien représenté
dans le protestantisme de certaines contrées comme la Hongrie ou les Etats-Unis,
mais également présent en Suisse romande et en France. Il affirme l'unicité
absolue de Dieu et refuse donc de parler de trois personnes en Dieu.
Mais le grand problème sous-jacent à tout cela - comme du reste aux Conciles
cités ci-dessus - c'est la question de la divinité du Fils, de Jésus. Est-il
un grand homme, un grand inspiré et à ce titre le fils le plus accompli de Dieu
nous incitant à devenir à notre tour de vrais fils et filles de Dieu. Ou est-il Dieu
le Fils, une personne de la Trinité devenue vraiment homme pour nous sauver.
Y a-t-il eu incarnation de Dieu ou même seulement de sa Parole ou Jésus a-t-il
reçu la parole de Dieu comme d'autres prophètes, inspirés, sages l'ont reçue? Le
christianisme est-il dès lors la seule vraie religion voire la plus éminente
de toutes ou est-il seulement une religion parmi d'autres? C'est ce genre de
questions qu'il y a là-derrière.
Afin de ne personne exclure de l'EERV, le Synode a finalement décidé de citer
un texte parlant de "la grâce du seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la
communion de l'Esprit saint" et se trouvant à la fin de la seconde épître de
Paul aux Corinthiens (13,13). C'est là une solution de compromis. Ceux qui tiennent
à la Trinité peuvent l'y voir dans cette formule. Ceux qui al refusent ne l'y
voient pas - avec à mon sens raison, si c'est la Trinité des Grand Conciles.
L'inconvénient, c'est que pas grand monde sait ce qu'est la grâce ou ce que recouvre
la communion de l'Esprit... Une bonne occasion pour y réfléchir en Eglise...

