
Protestantisme et catholicisme: une différence essentielle!
de Tabarnak au pasteur Kraege, pour lui répondre :bien sûr le Mal, le Jugement. Bien sûr aussi le Dieu trinitaire. Je voulais insister sur l'intériorité, l'intimité : "je ne vous appelle plus serviteurs mais amis". Il y a un tel clivage souvent chez les protestants, pas seulement sur votre site ! A dieu seul la gloire ! J'ai envie de répondre : ad majorem Dei gloriam ! il y a une petite nuance. Elle me paraît importante. Une histoire d'oeuvres ! Amicalement
J'aime, croyez bien, moi aussi à insister sur l'intériorité et donc sur la proximité
de Dieu. La particularité du protestantisme est cependant de contrebalancer
ce Dieu proche, plus intime à nous mêmes que nous ne le sommes nous-mêmes, par
le respect de l'altérité de Dieu. Cette altérité de Dieu nous paraît non seulement
"naturelle", mais redoublée par notre faute (le péché). Ne caricaturez donc
pas le protestantisme en affirmant qu'il n'insiste que sur le Dieu lointain.
Quand il le fait il a tort comme on a tort de ne considérer Dieu que comme tout
proche, aimant, pardonnant...C'est un peu le travers dans lequel tombe le catholicisme:
à force de ne pas suffisamment respecter la radicale altérité de Dieu, il donne
des possibilités naturelles par trop grandes à l'homme. Si le protestantisme dit
"A Dieu seul la gloire", le catholicisme affirme effectivement qu'il faut agir
"à la plus grande gloire de Dieu", ce qui n'empêche pas l'homme d'avoir aussi
un brin de gloire ou en tout cas de responsabilité dans son salut. C'est pourquoi
les oeuvres de l'homme viennent s'ajouter à la grâce de Dieu en catholicisme.
Le protestantisme ne peut l'accepter au nom de la corrélation entre la radicalité
du péché de l'homme et la radicalité de la grâce de Dieu. J'espère ainsi avoir
un petit peu explicité pour ceux qui nous lisent les remarques fort pertinentes,
mais un peu lapidiaire que vous nous adressez. Amicalement.
de Dieu. La particularité du protestantisme est cependant de contrebalancer
ce Dieu proche, plus intime à nous mêmes que nous ne le sommes nous-mêmes, par
le respect de l'altérité de Dieu. Cette altérité de Dieu nous paraît non seulement
"naturelle", mais redoublée par notre faute (le péché). Ne caricaturez donc
pas le protestantisme en affirmant qu'il n'insiste que sur le Dieu lointain.
Quand il le fait il a tort comme on a tort de ne considérer Dieu que comme tout
proche, aimant, pardonnant...C'est un peu le travers dans lequel tombe le catholicisme:
à force de ne pas suffisamment respecter la radicale altérité de Dieu, il donne
des possibilités naturelles par trop grandes à l'homme. Si le protestantisme dit
"A Dieu seul la gloire", le catholicisme affirme effectivement qu'il faut agir
"à la plus grande gloire de Dieu", ce qui n'empêche pas l'homme d'avoir aussi
un brin de gloire ou en tout cas de responsabilité dans son salut. C'est pourquoi
les oeuvres de l'homme viennent s'ajouter à la grâce de Dieu en catholicisme.
Le protestantisme ne peut l'accepter au nom de la corrélation entre la radicalité
du péché de l'homme et la radicalité de la grâce de Dieu. J'espère ainsi avoir
un petit peu explicité pour ceux qui nous lisent les remarques fort pertinentes,
mais un peu lapidiaire que vous nous adressez. Amicalement.

