
Comment savoir si l'on va en enfer?
comment savoir si on va en l'enfer? ça fait beaucoup d'années mainenant que je suis sortie d'un groupe chrétien fondamentaliste et légaliste, mais j'ai toujours beaucoup peur de l'enfer. je suis chrétienne, j'ai une relation avec Jésus, Dieu, l'Esprit-Saint, je lis la bible. mais, même mes études de théologie ne m'ont pas aidé. à chaque fois que je pense autrement que ce que disent les pasteurs, ou ce que dit la bible, j'ai peur de finir enfer, dans la souffrance pour l'éternité. dans ce groupe chrétien eon nous mettait aussi beaucoup en garde contre le péché contre l'esprit et qu'il est impardonnable (sans pour autant dire de quoi il s'agit). j'ai toujours peur de l'avoir commis. malgré le fait que je sais bien dans ma tête que Dieu est amour, cette peur m'est resté et elle remonte de temps à autre, parfois si forte que j'aimerais jeter tout le christianisme, tout qui va avec... pour chaque faux pas, chaque pensée critique envers l'interpretation que les leaders faisaient de la Bible
s menaçait avec le lac qui brûle d'un feu qi ne s'éteint jamais.
comment puis-je savoir, dans mon coeur, que je suis sauvé? je crois, mais la
peur reste...
"Culpabilité, quand tu nous tiens!" En vous lisant, je garde l'impression qu'aucune
démarche intellectuelle ne viendra à bout de cette "peur de l'enfer" qui vous
habite. Il n'est donc pas utile d'essayer de répondre à des questions comme
"qu'est-ce que l'enfer?", "Comment vivre pleinement le pardon?", "qu'est-ce qu'une
délivrance?"
Mais vous faites bien d'en parler; cette peur mérite d'être identifiée plus
précisément; à mon sens, elle relève plutôt de la psychologie. Il y a, me semble-t-il,
un passé dont vous avez tout avantage à vous détacher. Couper le cordon ombilical,
ce n'est pas seulement vrai par rapport aux parents selon la chair, mais aussi
par rapport à ceux qu'on a toujours considéré comme autorités incontestables.
Vous dites que vous avez parfois envie de tout rejeter; j'ai envie de vous répondre:
"Pourquoi pas? Oui, allez-y!" ... car ce ne serait pas vraiment le Christ que
vous rejetteriez, mais une image, un fantôme. C'est ensuite que vous pourrez
reconstruire quelque chose de solide, avec d'autres qui partagent la même expérience
que vous
comment puis-je savoir, dans mon coeur, que je suis sauvé? je crois, mais la
peur reste...
"Culpabilité, quand tu nous tiens!" En vous lisant, je garde l'impression qu'aucune
démarche intellectuelle ne viendra à bout de cette "peur de l'enfer" qui vous
habite. Il n'est donc pas utile d'essayer de répondre à des questions comme
"qu'est-ce que l'enfer?", "Comment vivre pleinement le pardon?", "qu'est-ce qu'une
délivrance?"
Mais vous faites bien d'en parler; cette peur mérite d'être identifiée plus
précisément; à mon sens, elle relève plutôt de la psychologie. Il y a, me semble-t-il,
un passé dont vous avez tout avantage à vous détacher. Couper le cordon ombilical,
ce n'est pas seulement vrai par rapport aux parents selon la chair, mais aussi
par rapport à ceux qu'on a toujours considéré comme autorités incontestables.
Vous dites que vous avez parfois envie de tout rejeter; j'ai envie de vous répondre:
"Pourquoi pas? Oui, allez-y!" ... car ce ne serait pas vraiment le Christ que
vous rejetteriez, mais une image, un fantôme. C'est ensuite que vous pourrez
reconstruire quelque chose de solide, avec d'autres qui partagent la même expérience
que vous

