
Dieu a-t-il attendu 1885?
Les questions-réponses sur votre site sont souvent très théoriques. Prenons un exemple concret si vous le voulez bien. Selon vos idées, Dieu, dans sa grande bonté, a envoyé en 1885 à Louis Pasteur l'idée du vaccin contre le microbe de la rage (petit animal issu de la "bonne Nature"), car - toujours d'après vous - ce ne peut pas être des générations d'hommes ayant consacré leurs vies à la recherche scientifique qui ont fini par inventer ce vaccin, puisque l'Homme est ontologiquement impuissant et irresponsable, dites-vous. Mais alors merci de me dire pourquoi Dieu a attendu 1885 pour cet envoi, en laissant auparavant mourir des milliers d'enfants et d'adultes dans d'atroces souffrances ? Etaient-ce tous d'infâmes pêcheurs pour une telle punition ? Etait-ce la faute au Diable qui retenait la main de Dieu jusque là ? Ou faut-il mieux éviter ce genre de question en disant par exemple : les voies de Dieu sont impénétrables, ne cherchons pas à comprendre ?... Bonjour alors l'obscurantisme !
Je ne sais pas d'où vous sortez que "selon nos idées, Dieu a envoyé l'idée du
vaccin à Louis Pasteur"! Lorsqu'on dit que l'être humain est ontologiquement
impuissant (on ne dit pas irresponsable, d'ailleurs!), on parle de sa relation
à Dieu: il ne peut rien pour améliorer sa relation à Dieu. C'est Dieu qui en donne
les moyens par amour.
En outre, Dieu a voulu l'intelligence, la responsabilité personnelle et l'engagement
de l'être humain dans la développement de son monde et de sa société. Dans cette
perspective, on ne peut pas dire, comme une affirmation théorique, que Dieu
a envoyé l'idée du vaccin à Pasteur. C'est, objectivement, l'intelligence, déductive
et intuitive -et elle seule- de ce grand savant qui a permis la découverte.
En revanche, je pourrais comprendre que L. Pasteur ait pu dire: "Grâce à Dieu,
j'ai eu une idée...!" mais je ne sais pas s'il était croyant. Ce que je veux
souligner, c'est que lorsqu'on dit: "Grâce à Dieu..." ou "Dieu a fait...", on
se place dans la subjectivité de celui ou celle qui vit un événement dans lequel
il a perçu la main de Dieu. Lui, elle, mais nul autre. Ainsi par exemple: lors
de sa conversion sur la route de Damas (Actes 9, 1-9), Paul voit-il une lumière,
mais pas ses compagnons. De même le peintre Rembrandt lorsqu'il peint la scène
du repas des pèlerins d'Emmaüs (Luc 24, 30 32) met en scène les deux disciples
qui voient le Christ devant eux, et l'aubergiste qui ne voit rien et sert comme
si tout etait normal! L'artiste illustre bien ce que je veux dire.
Si des millions de personnes n'ont pas connu les découvertes qui sauvent, ce
n'est pas parce que Dieu ne l'a pas voulu au nom de je ne sais quelle conception
étrange de la justice (que vous semblez croire être la nôtre), mais c'est simplement
parce que l'état de la connaissance ne le permettait pas encore. Point, barre!
vaccin à Louis Pasteur"! Lorsqu'on dit que l'être humain est ontologiquement
impuissant (on ne dit pas irresponsable, d'ailleurs!), on parle de sa relation
à Dieu: il ne peut rien pour améliorer sa relation à Dieu. C'est Dieu qui en donne
les moyens par amour.
En outre, Dieu a voulu l'intelligence, la responsabilité personnelle et l'engagement
de l'être humain dans la développement de son monde et de sa société. Dans cette
perspective, on ne peut pas dire, comme une affirmation théorique, que Dieu
a envoyé l'idée du vaccin à Pasteur. C'est, objectivement, l'intelligence, déductive
et intuitive -et elle seule- de ce grand savant qui a permis la découverte.
En revanche, je pourrais comprendre que L. Pasteur ait pu dire: "Grâce à Dieu,
j'ai eu une idée...!" mais je ne sais pas s'il était croyant. Ce que je veux
souligner, c'est que lorsqu'on dit: "Grâce à Dieu..." ou "Dieu a fait...", on
se place dans la subjectivité de celui ou celle qui vit un événement dans lequel
il a perçu la main de Dieu. Lui, elle, mais nul autre. Ainsi par exemple: lors
de sa conversion sur la route de Damas (Actes 9, 1-9), Paul voit-il une lumière,
mais pas ses compagnons. De même le peintre Rembrandt lorsqu'il peint la scène
du repas des pèlerins d'Emmaüs (Luc 24, 30 32) met en scène les deux disciples
qui voient le Christ devant eux, et l'aubergiste qui ne voit rien et sert comme
si tout etait normal! L'artiste illustre bien ce que je veux dire.
Si des millions de personnes n'ont pas connu les découvertes qui sauvent, ce
n'est pas parce que Dieu ne l'a pas voulu au nom de je ne sais quelle conception
étrange de la justice (que vous semblez croire être la nôtre), mais c'est simplement
parce que l'état de la connaissance ne le permettait pas encore. Point, barre!

