L'avortement, Dieu préfère-t-il la femme à l'enfant ?
Je voudrais poser une question concernant l'avortement. Les eglises réformées le tolèrent. Mais, quand j'y réfléchis, accepter l'avortement, n'est-ce pas considérer que Dieu préfère la femme à l'enfant ? Dieu accepte que la femme tue l'enfant à naître parce que, dans son esprit, il vaut mieux que la femme soit heureuse plutôt que l'enfant vivant ? Dieu préfère celle qui est déjà vivante à celui qui commence à peine à vivre. Pourquoi ? Merci
Accepter l'avortement est reconnaître qu'il y a des situations où une femme
ne peut pas s'engager à donner à l'enfant ce qu'il lui faut, affectivement et/ou
physiquement. La forcer à garder son enfant sera faire du tort autant à elle
qu'à l'enfant; imaginez grandir sous la responsabilité d'un adulte rancunier, qui
est sûr que votre présence était un empêchement à son épannouissement ! Bien
sûr, donner un enfant pour adoption serait une alternative, mais qui a des conséquences
qu'il faut aussi pouvoir assumer.
Quant à Dieu dans cette question ; je crois que Dieu ne donne aucun préférence
à quiconque; il nous aime tous, tels que nous sommes. Il veut notre bonheur.
Le choix d'avorter est difficile et douleureux, et il laisse des sequelles pour
toute une vie, même si le choix peut s'avérer justifiable. Le mieux, c'est quand
même d'essayer de ne pas se trouver à devoir faire ce choix.
ne peut pas s'engager à donner à l'enfant ce qu'il lui faut, affectivement et/ou
physiquement. La forcer à garder son enfant sera faire du tort autant à elle
qu'à l'enfant; imaginez grandir sous la responsabilité d'un adulte rancunier, qui
est sûr que votre présence était un empêchement à son épannouissement ! Bien
sûr, donner un enfant pour adoption serait une alternative, mais qui a des conséquences
qu'il faut aussi pouvoir assumer.
Quant à Dieu dans cette question ; je crois que Dieu ne donne aucun préférence
à quiconque; il nous aime tous, tels que nous sommes. Il veut notre bonheur.
Le choix d'avorter est difficile et douleureux, et il laisse des sequelles pour
toute une vie, même si le choix peut s'avérer justifiable. Le mieux, c'est quand
même d'essayer de ne pas se trouver à devoir faire ce choix.