
Quel jugement ?
Bonjour! J'ai envie de vous laisser un gros sujet de colère entre Dieu et moi. Elevée dans un milieu très évangélique, j'ai été bassinée avec des histoires de jugement dernier et compagnie. Ma foi a bougé, grandi, évolué, mais ce point reste kelke'chose qui me tient éloignée de Dieu en ce moment. Je n'arrive pas à accepter que Dieu juge. J'ai grandi avec, en gros, la notion qu'à la fin du monde, il n'y aurait que quelques élus-sauvés-qui auraient cru-juste-bien-bon-vrai-jusqu'au bout et la grande masse des autres, des perdus. Et ça, aujourd'hui, ça me révolte complétement. De même, Dieu pardonne (tout, les pires horreurs) jusqu'à ce qu'on se "convertisse". Mais après : la sanctification ou rien! Après et pratiquement(en gros toujours), plus le droit à l'erreur! Ou on devient un mauvais chrétien, tout juste bon à sauver! Si Dieu aime, il aime. Il ne juge pas.Alors quid de tout ce fond de "jugement dernier" ou "jugement tout court" qui, on ne peut pas en faire l'impasse, est bien présen
a bible?
Merci...
Je comprends que parler d'un Dieu qui juge fasse peur, voire rebute. Tant il
est vrai qu'il est facile de "jouer" avec les peurs des croyants et d'en arriver
à tenir un véritable langage de terreur sous couvert de la foi.
Si je lis bien les Evangiles, j'entends dans la prédication de Jésus l'annonce
d'un Dieu qui pardonne, qui libère, qui aime.
Je pense que le jugement de Dieu est indissociable de son amour, qu'il en est
une manifestation. Dieu juge mais pas selon nos critères, pas selon notre conception
de la justice.
C'est devant ce Dieu d'amour que je suis responsable de ma vie, de mes paroles,
de mes actes. En dernier ressort, c'est face à cet amour qui nous dépasse totalement
que ma vie sera jugée.
Merci...
Je comprends que parler d'un Dieu qui juge fasse peur, voire rebute. Tant il
est vrai qu'il est facile de "jouer" avec les peurs des croyants et d'en arriver
à tenir un véritable langage de terreur sous couvert de la foi.
Si je lis bien les Evangiles, j'entends dans la prédication de Jésus l'annonce
d'un Dieu qui pardonne, qui libère, qui aime.
Je pense que le jugement de Dieu est indissociable de son amour, qu'il en est
une manifestation. Dieu juge mais pas selon nos critères, pas selon notre conception
de la justice.
C'est devant ce Dieu d'amour que je suis responsable de ma vie, de mes paroles,
de mes actes. En dernier ressort, c'est face à cet amour qui nous dépasse totalement
que ma vie sera jugée.

