
Quels buts pouvons-nous avoir dans notre vie ?
bonjour, Je me pose boucoup de question dans ma vie ces temps et actuellement, je n'ai plus l'envie de sortir ni l'envie de voir des gens à part la femme que j'aime mais j'en arrive à un point ou je me fais peur car je vais perdre des amis si je continue sur cette voie. Peut-on vivre sans amis ? je ne le conçois pas. Je pense que ma source de problème est le fait d'être entrer dans la vie professionelle et finalement, je n'attend plus rien. A l'école, on se réjouis de finir l'école, ensuite on se réjouis de finir l'apprentissage et ainsi de suite mais une fois dans un métier, quel est notre but ? Mes questions sont peut être floues pour vous mais je suis certain que vous aller pouvoir y répondre en partie et m'aider. merci d'avance
Cher Slipy,
J'ai longuement réfléchi à votre question, que j'ai choisie parce que je me
sens concerné par ce que vous dites. Étant sourd de naissance, je crois être
bien placé pour évoquer avec vous le problème de la solitude. Je suis sensible
à votre peur de vous retrouver seul.
Ce matin, en pensant à votre question, je me suis souvenu de ces phrases prononcées
par Job :
"Vraiment, la vie des gens sur la terre est très dure.
"Leur situation est celle des manoeuvres.
"Ils sont comme l'esclave au soleil, qui cherche un peu d'ombre,
"Ou comme un ouvrier qui attend son salaire.
"Pour moi, c'est la même chose ! Depuis des mois, ma vie est inutile.
"Je connais seulement des nuits de souffrance.
"Dès que je suis couché, je me dis : Si seulement c'était le jour !
"La nuit est longue, et je me retourne sans cesse dans mon lit jusqu'au matin.
(...)
"Ma vie a passé plus vite que la navette du tisserand." (Job, chapitre 7, versets
1 à 6.)
"Une fois dans un métier, quel est notre but ?" vous demandez-vous. Si je ne
me trompe pas, vous laissez entendre que vous n'avez pas eu d'autres centres
d'intérêt que votre formation. C'est un point important, dont vous ne parlez
guère. Avez-vous eu l'occasion de vous intéresser à autre chose qu'à votre métier ?
Avez-vous un violon d'Ingres, un hobby quelconque ? Avez-vous un animal chez
vous ? Au temps où j'allais tous les samedis après-midis faire dresser mon chien,
je rencontrais un tas de gens que je ne connaissais pas et avec qui je pouvais
entrer en conversation, en toute simplicité.
Une fois à la télévision, j'ai vu un très joli reportage sur des personnes d'âge
mûr qui se rencontraient régulièrement pour partager le plaisir d'apprendre
à peindre, en plein air. Cela crée des contacts.
Avec ma surdité, j'ai été très seul, surtout pendant mes études. Mais je me
suis donné l'effort de sortir, de faire des trucs qui me plaisaient comme des
petites recherches personnelles, ou même de prendre le train pour aller voir
des amis éloignés. J'ai participé à des petites sociétés, par exemple en faisant
de la gym un soir par semaine avec des personnes handicapées physiques. Je crois
qu'il est très important de pouvoir penser à autre chose qu'à son boulot, de
se détendre, de se changer les idées, de faire des rencontres. Bref, de vivre
le moment présent, de profiter des jours que Dieu nous donne de vivre, sans
nous projeter constamment dans le futur. C'est comme ça que j'interprète la
parole de Jésus : "La fatigue d'aujourd'hui suffit pour aujourd'hui !" (Évangile de Matthieu,
chapitre 6, verset 34.)
"Peut-on vivre sans amis ? je ne le conçois pas", dites-vous. En effet, ce n'est
pas concevable. Mais vous aimez une femme : peut-être que ce sera elle qui vous
fera rencontrer d'autres personnes avec qui vous pourrez tisser de nouveaux
liens.
Je ne peux que vous encourager à réfléchir sur ce que vous, vous avez envie
de faire. Vous ne parlez pas de votre métier : est-ce que vous ne l'aimez plus
?
Avez-vous des contacts avec votre famille ? Avez-vous encore vos parents ? Un
grand-papa, une grand-maman ? Un frère ? Une soeur ? Des cousins que vous appréciez ?
Et ces amis que vous craignez de perdre, pourquoi ne leur téléphoneriez-vous
pas ? Ils pourraient passer vous voir si vous n'avez pas le goût de sortir en ce
moment...
Je ne sais pas si ma réponse vous aidera un peu. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez
pas à nous le faire savoir...
J'espère qu'une petite lumière s'allumera pour vous ces prochains jours.
Bien amicalement.
J'ai longuement réfléchi à votre question, que j'ai choisie parce que je me
sens concerné par ce que vous dites. Étant sourd de naissance, je crois être
bien placé pour évoquer avec vous le problème de la solitude. Je suis sensible
à votre peur de vous retrouver seul.
Ce matin, en pensant à votre question, je me suis souvenu de ces phrases prononcées
par Job :
"Vraiment, la vie des gens sur la terre est très dure.
"Leur situation est celle des manoeuvres.
"Ils sont comme l'esclave au soleil, qui cherche un peu d'ombre,
"Ou comme un ouvrier qui attend son salaire.
"Pour moi, c'est la même chose ! Depuis des mois, ma vie est inutile.
"Je connais seulement des nuits de souffrance.
"Dès que je suis couché, je me dis : Si seulement c'était le jour !
"La nuit est longue, et je me retourne sans cesse dans mon lit jusqu'au matin.
(...)
"Ma vie a passé plus vite que la navette du tisserand." (Job, chapitre 7, versets
1 à 6.)
"Une fois dans un métier, quel est notre but ?" vous demandez-vous. Si je ne
me trompe pas, vous laissez entendre que vous n'avez pas eu d'autres centres
d'intérêt que votre formation. C'est un point important, dont vous ne parlez
guère. Avez-vous eu l'occasion de vous intéresser à autre chose qu'à votre métier ?
Avez-vous un violon d'Ingres, un hobby quelconque ? Avez-vous un animal chez
vous ? Au temps où j'allais tous les samedis après-midis faire dresser mon chien,
je rencontrais un tas de gens que je ne connaissais pas et avec qui je pouvais
entrer en conversation, en toute simplicité.
Une fois à la télévision, j'ai vu un très joli reportage sur des personnes d'âge
mûr qui se rencontraient régulièrement pour partager le plaisir d'apprendre
à peindre, en plein air. Cela crée des contacts.
Avec ma surdité, j'ai été très seul, surtout pendant mes études. Mais je me
suis donné l'effort de sortir, de faire des trucs qui me plaisaient comme des
petites recherches personnelles, ou même de prendre le train pour aller voir
des amis éloignés. J'ai participé à des petites sociétés, par exemple en faisant
de la gym un soir par semaine avec des personnes handicapées physiques. Je crois
qu'il est très important de pouvoir penser à autre chose qu'à son boulot, de
se détendre, de se changer les idées, de faire des rencontres. Bref, de vivre
le moment présent, de profiter des jours que Dieu nous donne de vivre, sans
nous projeter constamment dans le futur. C'est comme ça que j'interprète la
parole de Jésus : "La fatigue d'aujourd'hui suffit pour aujourd'hui !" (Évangile de Matthieu,
chapitre 6, verset 34.)
"Peut-on vivre sans amis ? je ne le conçois pas", dites-vous. En effet, ce n'est
pas concevable. Mais vous aimez une femme : peut-être que ce sera elle qui vous
fera rencontrer d'autres personnes avec qui vous pourrez tisser de nouveaux
liens.
Je ne peux que vous encourager à réfléchir sur ce que vous, vous avez envie
de faire. Vous ne parlez pas de votre métier : est-ce que vous ne l'aimez plus
?
Avez-vous des contacts avec votre famille ? Avez-vous encore vos parents ? Un
grand-papa, une grand-maman ? Un frère ? Une soeur ? Des cousins que vous appréciez ?
Et ces amis que vous craignez de perdre, pourquoi ne leur téléphoneriez-vous
pas ? Ils pourraient passer vous voir si vous n'avez pas le goût de sortir en ce
moment...
Je ne sais pas si ma réponse vous aidera un peu. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez
pas à nous le faire savoir...
J'espère qu'une petite lumière s'allumera pour vous ces prochains jours.
Bien amicalement.

